Je vous poste une liste de livres à propos de la spoliation des œuvres d’art sous l’occupation. Pour certains, j’ai choisi la version “poche”. Ceci est la suite du 1er poste de ce blog.
“Le musée disparu” par Hector Feliciano
Enquête sur le pillage d’œuvres d’art en France par les nazis
Première parution en 2009
Trad. de l’espagnol (Porto rico) par Svetlana Doubin
Saisies, spoliations et restitutions : archives et bibliothèques au XXe siècle
Sous la direction d’Alexandre Sumpf et Vincent Laniol
Presses universitaires de Rennes, 2012
Journal d’un collectionneur
René Gimpel
Editions Hermann, 2011 et 2023
René Gimpel (1881-1945) fait partie des grands marchands de tableaux de l’entre-deux-guerres. De 1918 à septembre 1939, il rapporte avec justesse, humour et même parfois une certaine férocité, les faits et gestes des personnalités qu’il a rencontrées entre le Royaume-Uni, les États-Unis et Paris.
“La collection disparue” par Pauline Baer de Perignon
Tout a commencé avec une liste de tableaux griffonnée par un cousin que je connaissais à peine. Sur ce bout de papier, des chefs-d’œuvre impressionnistes, Renoir, Monet, Degas, exposés aujourd’hui dans les plus grands musées du monde, qui ont tous appartenu un jour à mon arrière-grand-père, Jules Strauss. Je ne savais rien de son histoire ni de sa collection disparue. Que s’est-il passé en 1942 ? Que restait-il de sa collection lorsque l’appartement familial fut perquisitionné par les nazis ? Ces quelques mots notés à la hâte allaient changer ma vie, me conduire du Louvre au musée de Dresde, des archives de la Gestapo au ministère de la Culture.
“Le marché de l’art sous l’occupation: 1940-1944” par Emmanuelle Polack
Sous l’Occupation, le marché de l’art a été florissant. Une semaine après l’entrée des troupes allemandes dans Paris commence la saisie des œuvres appartenant aux familles juives. Sous la plume d’Emmanuelle Polack se déploie une galerie de protagonistes ― marchands, commissaires-priseurs, antiquaires, experts, courtiers, acheteurs, conservateurs. On entre dans le lieu de leurs activités ― appartements, galeries, salles de ventes aux enchères, palaces, banques. Une faune d’intermédiaires peu scrupuleux profite de la confiscation des œuvres. On découvre le destin tragique de galeristes juifs victimes de l'”aryanisation” du monde de l’art. Après la guerre, peu de sanctions seront prises. Aujourd’hui, de nombreuses œuvres n’ont toujours pas été restituées. Elles sont les témoins silencieux de l’Histoire.
“Le catalogue Goering” par Jean Marc Dreyfus
Préface de Laurent Fabius et Richard Boidin
Bonne lecture..